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L'aventure à l'espagnole...
26 octobre 2014

Déjà la fin du séjour...

Samedi matin: Youpi! Il y a des nuits miraculeuses! Sacha a dormi sans interruption jusqu'à 8 heures! Ça fait un bien phénoménal! Le seul fait de se réveiller sans être encore crevé, d'accueillir les petits dans notre lit pour un câlin matinal est une joie sans pareille. Et déjeuner dehors après ça, en famille, c'est un avant-goût de paradis! Je passerai donc sur le fait que le volet électrique de notre chambre est à nouveau coincé, alors que Tom l'avait réparé quelques jours plus tôt. Ce coup-ci, il se lève d'un bon 1m50 avant de stopper net. Il y a du mieux, au moins nous ne sommes plus dans le noir complet. Il restera comme ça jusqu'à ce que quelqu'un le répare, de toute façon, il a été posé comme de la merde, personne ne fera donc de miracle!

Première chose à faire: préparer le pique-nique de midi car nous partons en excursion au Castillo de Guadalest. Thomas va chercher des baguettes fraîches à la boulangerie DeCaramello qui nous a été conseillée par notre voisin. A peine est-il de retour que je m'attaque aux sandwiches. Inutile d'être connaisseur vous s'apercevoir que c'est du pain archi-dégueu. D'ailleurs, s'il ne tenait qu'à moi, je n'appellerais même pas ça du pain! Mais bon, on va faire avec. Je tartine, je coupe, j'emballe... Je prépare les tomates, les chips, les desserts, des friandises pour les filles, et surtout, beaucoup d'eau! Sans oublier le pique-nique du petit bonhomme et un petit goûter pour chacun au cas où la sortie s'éternise! Mon plan de travail est tout encombré: eh ben dis donc, 8 personnes, ça mange! Nous remplissons quatre sacs à dos de victuailles, mais au moins, on va se régaler!

Sitôt que tout le monde est prêt, nous nous mettons en route. Notre destination se situe à une quarantaine de kilomètres de la maison, un peu au delà de Benidorm. Chacun programme son GPS, car même si notre voiture est grande, il n'y a pas assez de place pour y accueillir tout le monde en plus de l'encombrante poussette de Sacha. Nous avons à peine quitté la maison qu'il faut faire demi-tour: nous avons oublié la batterie de l'appareil-photo. Et moi, sans mon appareil, je suis paumée! Au passage, Tom avertit ses parents que nous faisons marche arrière. Ils n'ont qu'à continuer, nous les rattraperons en chemin. Mon beau-père est très respectueux des limitations de vitesse, ce dont Tom et moi sommes incapables. Ayant grande habitude d'être toujours en retard, j'essaye généralement de me rattraper sur la route, tout en sachant que ce n'est pas l'idée du siècle. 

Nous nous garons en vrac devant la maison, Tom bondit hors de la voiture, grimpe les marches quatre à quatre et les redescend tout aussi vite, pour revenir avec la batterie. Sauf que quand il la remet dans son compartiment, le clapet du dit compartiment a disparu! Je ne partirai pas avec un appareil photo à moitié cassé! Est-il tombé dans la rue? Ou sur la route? Apparemment non! Bon, il faut vider le coffre et vérifier. Nous avons tôt fait de le localiser: nous pouvons partir l'esprit tranquille. Enfin surtout moi car je suis la seule à me faire des noeuds au cerveau pour ce genre de choses!

 

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(Un petit "clic" sur la photo pour visionner l'album)

 

Comme prévu, nous rattrapons mes beaux-parents en cours de route et arrivons ensemble à destination. Le chemin d'accès offre des paysages extraordinaires. De temps à autres, nous apercevons la mer. Arrivés en haut, le coin est de toute beauté, cerné de toutes parts par la montagne. Le petit village perché nous attends, avec ses ruelles si charmantes et son château accroché à la paroi rocheuse. Cela n'est pas sans rappeler les Baux-de-Provence. 

Un peu d'histoire à présent... L'origine du Castillo de Guadalest remonte au XIe siècle. Toutefois, les vestiges qui ont été conservés datent du XIIe siècle. Il se divise en deux parties : l'une d'elle servait à défendre la ville, tandis que l'autre fut occupée par un cimetière. Ce fut un lieu d'implantation des musulmans. Il fut ensuite annexé à la couronne d'Aragon. La majeure partie des vestiges date de l'époque de Pierre IV. Il n'est pas très bien conservé car deux tremblements de terre ont détruit la majeure partie du château. La particularité de cette forteresse entourée de montagnes réside dans le fait qu'elle abrite la cité toute entière. En 1993, le château fut racheté aux marquis de la cité et il fut classé Monument historique et artistique. À l'intérieur des remparts, nous pouvons souligner l'église paroissiale, la Casa Orduña, transformée aujourd'hui en musée, ainsi que la prison.

Nous nous mettons en route, avec poussette et sacs à dos: les gamins sont survoltés. En arrivant, nous déchantons rapidement: le carrosse de Sacha risque de poser problème. Nous décidons de continuer malgré tout, et d'abandonner la poussette en cours de route si besoin. Nous avons de quoi l'attacher histoire qu'on ne nous la pique pas: c'est qu'on pourrait encore en avoir besoin. L'endroit tient ses promesses, c'est absolument à croquer. Les ruelles sont bordées de petites boutiques, certaines regorgeant d'attrape-nigauds, d'autres offrant un vaste choix d'articles d'art ou d'artisanat. Vue l'heure, nous nous arrêtons rapidement pour déjeuner. Sacha n'est pas très patient lorsqu'il est affamé, et Papy Didier a l'estomac qui gronde. Nous choisissons un endroit  adapté, où petit Sacha pourra sans risque dégourdir ses petites pattes et où les filles pourront cavaler, sauter, et se défouler. 

Le pain tient également ses promesses: il est aussi infect qu'il en avait l'air! On dirait un mix entre du carton et de la biscotte, ce n'est pas un mélange très heureux! Mais bon, la splendeur de la vue se charge sans mal de nous faire oublier que la nourriture n'est pas transcendante. En contrebas des fortifications, il y a un lac turquoise qui contraste avec les montagnes tout autour, c'est vraiment un panorama magique!

Après déjeuner, l'humeur de Sacha est mitigée. Et impossible de le faire dormir dans sa poussette car nous allons devoir nous en séparer rapidement. Mes beaux-parents nous offrent la visite du château, que nous savourons à sa juste valeur. Il est à taille humaine et a été restauré avec soin. J'ai un coup de coeur pour la bibliothèque et les ouvrages sans âge qu'elle renferme, sans même parler des oeuvres d'art qui jalonnent notre visite. Une partie du circuit est en plein air, et nous mène à un cimetière haut-perché. Une fois encore, la vue est saisissante. 

Notre visite terminée, nous flânons dans les petits magasins, nous immortalisons sur photos notre passage "en prison", et Thibaut s'offre un petit brin de shopping avant de rentrer. Il était temps que ça se termine, car sur la fin, Sacha n'était plus vraiment coopératif. A peine le moteur est-il en marche, qu'il capitule et s'endort, bercé par le ronron.

En allant me coucher, j'appréhende réellement cette nuit: c'est le changement d'heure. Il paraît que lorsqu'on passe à l'heure d'hiver, on peut dormir une heure de plus. Cette théorie n'est en réalité pas valable pour grand monde, car tous ceux qui ont des enfants savent bien que c'est surtout une journée qui nous offrira la chance de supporter une heure de plus des enfants fatigués et de mauvais poil! Sans surprise, notre Sacha se réveille tôt... et je n'ai qu'un seul oeil ouvert quand je réalise que j'ai une migraine à me taper la tête contre les murs. Pour le coup, la journée va durer bien plus de 25 heures!!!

 

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Avant même de déjeuner, j'avale un cachet: ça fait un peu toxico, mais c'est mon seul espoir! D'autant qu'aujourd'hui c'est dimanche et que j'ai envie d'offrir un bon repas à mes beaux-parents et à Thibaut. J'ai même prévu des petits choux au chocolat. Je me suis décidée pour ce dessert, car la semaine passée, une dame m'avait confié qu'ici, même les pâtissiers ne parvenaient pas à réaliser des choux dignes de ce nom, la faute à un trop fort taux d'humidité. Mouais, je ne suis pas convaincue, je vais tester. Aucun soucis particulier, même avec mon four bon marché. Ouf! Car mes petits gloutons sont de grands amateurs de choux à tous les parfums possibles et imaginables!

Vers 11h, tout mon petit monde m'abandonne à ma cuisine, car les filles ont poney. Elles sont si fières de montrer à nos invités combien elles sont bonnes cavalières! Je reste à la maison avec mon Sacha qui a grand besoin d'avoir un jour au rythme normal pour se remettre de la journée d'hier et des perturbations liées au changement d'heure. Il mange tôt et fonce au dodo, mais je suis malgré tout heureuse de pouvoir profiter d'un petit moment avec lui, dans la sérénité d'une maison calme.

Quand la joyeuse petite troupe pointe le bout de son nez, tous sont affamés et ma migraine s'est fait la malle. Forcément, il est 14h15 de l'ancienne heure, ils peuvent déjà avoir l'estomac mécontent! Lorsque Sacha se lève, nous décidons de ne pas rompre avec nos habitudes et d'aller à la plage. Nous emportons serviettes, seaux, pelles et maillots de bain, pour les plus téméraires qui souhaiteraient se tremper. En réalité, l'eau est encore bonne car la Méditerranée affiche 24 ou 25 degrés, ce qui est très correct pour une fin de mois d'octobre. Les enfants se régalent: Sacha joue inlassablement dans le sable, et les filles ont tôt fait de se jeter à l'eau. Tom et son frère les accompagnent, tandis qu'Isabelle et moi rejoignons le Fils dans sa confection de pâtés et de châteaux. Suivent les courses poursuites, les jeux de ballon, tout le monde rit et s'amuse: c'est l'idée que l'on se fait d'un après-midi réussi.

Sauf que le changement d'heure fait mal et le soleil décline vite. Pfiou! On va se croire en hiver!!! Nous ne pouvons pas prolonger notre sortie-plage aussi longtemps que nous l'aurions voulu car l'air se rafraîchit et il ne serait pas de bon ton que l'un ou l'autre tombe malade.

En arrivant à la maison, un vaste chantier m'attend: la préparation de notre journée d'Halloween. Il semble qu'ici cela soit bien plus fêté qu'en France. J'en ai succinctement discuté avec la documentaliste du Lycée, et elle m'a expliqué que les gamins ne sonnent pas aux portes pour réclamer des bonbons, mais qu'en revanchent, beaucoup de gens organisent des soirée à thème, en mettant l'accent sur les décos flippantes et les déguisements horrifiques! C'est décidé, nous allons mettre le paquet cette année car les filles sont plus grandes et capables de mener à bien ce projet avec moi. Et puis, maman sera là et cela lui fera sans doute plaisir de partager cette fête avec nous. Sauf qu'il me faut trouver les bonnes idées, alors je parcours le net en long, en large et en travers. Il faut que ce soit monstrueux, mais pas trop, car des enfants qui ne ferment plus l'oeil car ils sont paralysés de trouille, ce n'est pas l'effet escompté.

Je me laisse un peu emporter et ne vois pas l'heure tourner. Il est déjà tard quand nous passons à table, ce qui est d'autant moins sérieux que ma belle-famille prend la route tôt demain matin. Les filles en ont gros sur la patate que le séjour des "Lavail de Souilhe et de Toulouse" soit déjà fini, mais nous nous reverrons à Noël... Sacha lui, va se coucher dans un bon gros pyjama car Thomas a suggéré l'idée que peut-être, le petit monsieur avait des nuits perturbées car il avait froid! Il a sans doute raison, car si la température ne descend pas au dessous de 24 degrés dans les chambres, je suis toutefois heureuse de me blottir sous ma couette. Petit Sacha n'a pas de couette, juste une turbulette "la plus légère qui existe au monde", alors oui, il a sans doute froid avec ses pyjamas sans manches! Prions pour que ce soit ça, cela nous assurerait de bonnes nuits pour la seconde semaine de vacances. A suivre...

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Commentaires
L
Les filles ont beaucoup grandi, elles me manquent et vous aussi! vivement février!
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