Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'aventure à l'espagnole...
3 novembre 2014

Finies les vacances!

80

Lundi matin: c'est la rentrée! Bizarrement, c'est moins dur que je m'y attendais. Avec le changement d'horaire, on a moins l'impression de se lever au milieu de la nuit! Tom ne peut malheureusement pas en dire autant: il a été malade comme un chien! Du coup, il n'a presque pas fermé l'oeil de la nuit, tandis que moi, en épouse parfaitement indigne, je n'ai absolument rien entendu et j'ai pioncé du sommeil du juste! Le pauvre, il est persuadé d'avoir mangé quelque chose de pas très catholique, mais je ne vois vraiment pas quoi car il a pris tous ses repas avec le reste de la famille et personne d'autre que lui ne présente le moindre symptôme! On lit sur son visage qu'il n'est pas en forme: pas de chance pour son dernier jour de congé! Il restera à la maison avec Sacha ce matin, car maman et moi avons prévu un petit déjeuner en ville, suivi d'une petite balade mère-fille. Je croise les doigts pour que le petit homme n'en fasse pas trop baver au grand, car ce dernier n'est pas en état de faire face aux humeurs parfois apocalyptiques du Fils.

Les filles déjeunent rapidement avant de se mettre en chemin pour l'école. Comme chaque matin de rentrée, elles sont un peu fébriles, partagées entre l'excitation de revoir les copines et une pointe d'apréhension. Mais un beau sourire illumine leurs petits visages lorsque je les quitte à la grille. Un bisou à maman, un bisou à mamie, et c'est reparti! De notre côté, maman et moi faisons marche arrière, direction Alicante. Je suis heureuse de ce petit moment d'intimité et de calme à partager avec ma maman. Lorsque les enfants sont présents, c'est plus compliqué de pouvoir mener une conversation sans être interrompues par une question de l'un, une bêtise de l'autre ou par des chamailleries quelconques. 

L'accès au centre-ville est un peu saturé, comme tous les matins, mais nous arrivons malgré tout à destination. Je ne connais pas vraiment d'endroit où l'on peut faire un petit déjeuner "à la française". J'ai déjà été prendre un petit déjeuner salé au McDo, et boire un thé accompagné de cupcakes en fin de matinée, mais de vrais bons croissants, ça, je ne sais pas où en trouver. Il faut dire que les espagnols déjeunent frugalement. Souvent un café et il parait que les madrilènes adorent les churros au petit dej'. Personnellement, je pense que mon estomac ne s'en remettrait jamais d'ingurgiter matinalement un truc aussi gras, mais bon. Et ensuite, c'est plus vers le milieu de matinée qu'ils mangent leurs fameuses tartines imbibées d'huile d'olive avec du concassé de tomates. C'est très bon, mais c'est en complet décalage avec ce que nous connaissons chez nous. Personnellement, je suis assez fan des petits dej' salés, que ce soit le breakfast anglo-saxon ou les tostadas con tomate espagnols, mais maman fait la moue et je vois bien que c'est de tartines beurrées dont elle a envie.

Je me souviens tout à coup que ma belle-mère avait trouvé un pain plutôt bon dans une boulangerie du centre. Il nous faut la retrouver et voir si l'on peut s'y asseoir pour un petit dej'. Nous ne tardons pas à mettre la main dessus et constatons avec plaisir qu'il y a des tables qui n'attendent que nous. Vient alors le moment de commander... en espagnol! Je suis assez satisfaite de ne m'en sortir pas trop mal: des tartines pour maman, un croissant pour moi et deux chocolats chauds. Basique, mais en même temps, je n'ai pas un niveau de folie! Nous passons un agréable moment, à discuter à bâtons rompus, à débrieffer le séjour de maman qui touche déjà à sa fin. Au moment de payer, c'est maman qui se lance. Je lui indique ce qu'elle doit dire, ou plutôt ce que je pense qu'elle doit dire, et elle entre en piste. La serveuse comprend immédiatement, preuve que nous ne sommes pas si mauvaises!

Il est encore tôt et toutes les boutiques sont fermées. C'est un peu étrange, car les petits espagnols débutent l'école assez tôt, mais les magasins n'ouvrent qu'à 10h. Qu'à cela ne tienne, nous décidons d'aller nous balader sur le port en attendant. La douce ondulation des voiliers et le clapotis des vaguelettes, le calme: on ne pourrait pas rêver mieux. Nous passons ensuite devant un chantier de rénovation, et nous faisons la réflexion que décidément, les ouvriers espagnols ne sont pas des as du bâtiment. J'irai même plus loin en disant que c'est du véritable travail de sagouin, mais ça me rassure un peu de voir qu'il n'y a pas que dans notre maison que tout est assemblé de travers ou à la va-vite! Juste le temps de rire un peu et il est temps de partir à l'assaut des boutiques.

L'anniversaire des filles n'est plus si lointain, il est donc temps de se creuser les méninges pour trouver LE cadeau qui fera mouche. Pour Eva, j'ai bien une petite idée: la cocotte est une grande fan de "boucles d'oreilles pendantes" comme elle dit! Du coup, chez Claire's, nous trouvons sans mal notre bonheur. Maman aussi cherche une petite bricole à offrir aux filles pour marquer le coup avant son départ. Et là encore, Claire's est l'endroit tout indiqué. Ce sera donc un collier pour Jeanne et une paire de boucles d'oreilles pour Eva. De mon côté, je trouve mon bonheur et investis dans 3 paires de boucles à offrir à l'aînée pour son anniversaire, ainsi que des stickers à coller sur ses ongles. Elle m'en réclame depuis longtemps, mais j'ai toujours refusé, au vu de l'état pitoyable de ses ongles rongés jusqu'à la corde. Pour le coup, je change de tactique et espère que ce petit cadeau la motivera à arrêter de s'acharner sur ses malheureux doigts. 

Dans cette rue du centre, c'est génial. Il y a des magasins les uns à côté des autres, que des enseignes connues et que j'adore. Nous flânons chez DPAM, chez Guess, sans oublier un passage obligé et nécessaire chez Desigual. Ah oui! Il faut aussi que je passe chez Séphora, car chacune des minettes aura un petit vapo de parfum, en petit bonus d'anniversaire. Caramel pour Jeanne et mangue pour Eva. On en mangerait presque de ces trucs là! De son côté, Tom semble survivre à sa matinée. Il m'envoie des photos de l'Enfant Chéri jouant dans le jardin avec les chats, etc.

Nous rentrons pour le déjeuner et, sans surprise, Tom n'a pas très faim. Il est fatigué et j'espère vraiment qu'il ira mieux pour sa reprise demain, car là, tout de suite, il n'est pas vaillant. Il a pourtant tenté de se reposer, laissant notre Sacha mettre un bazar sans nom, mais au moins, il était calme. L'après-midi passe très vite, mais en même temps, 15h30, c'est plus le début de l'après-midi que la fin! Bon aller, on va dire que c'est le milieu de l'aprem'. Toujours est-il qu'à 15h30 sonnantes et trébuchantes, il faut se mettre en route, sans quoi il n'y a plus aucune place sur le parking de l'école.

Comme chaque "soir", je suis heureuse de retrouver mes enfants. Toujours ce même paradoxe de "quand ils sont là ils me tapent sur le système mais quand ils ne sont pas là ils me manquent". Il me tarde de savoir comment s'est passée cette reprise avant que nous rentrions tous prendre un bon goûter ensemble. Pour Jeanne, tout va pour le mieux. Sa maîtresse a salué ses efforts qui ont été payants car elle a fait un bond en avant en matière de lecture. Elle dit que Jeanne prend plus facilement la parole pour lire devant ses camarades et qu'elle semble davantage intéressée. Que dire à part que c'est génial! Ah! Et elle a reçu sa photo de classe. Ou plutôt ses photos de classe. Je trouve sympa ce principe. Le tout est livré dans une pochette qui contient une photo de groupe, un portrait individuel, plusieurs petits portraits couleur ainsi qu'un noir et blanc, des photos d'identité, des petites cartes de voeux et deux marque-pages. Et pour un prix que j'estime plus que correct.

En revanche, du côté d'Eva, ça coince. Ma poulette sort de classe dépitée tandis que je discute avec mon amie Nora. Je ne vois pas tout de suite ce qui se trame dans mon dos, à savoir que maîtresse Ana est entrain de passer un copieux savon à la mère de Léa (la binôme d'Eva pour son exposé). Maman me tire par le bras afin que je puisse prendre part à cette engueulade qui me concerne également. Alors là tenez-vous bien: il nous est reproché d'avoir trop travaillé sur l'exposé pendant les vacances. Il est trop abouti, les recherches sont trop approfondies, nous avons déjà un plan, et tout ça, et bien cela devait se faire à l'école. Les filles se font littéralement assassiner par l'enseignante en furie alors qu'elles ne demandent qu'à aller jouer, et nous, les mères, nous faisons enguirlander comme des mômes de six ans! Franchement, elle a bien de la chance d'être la maîtresse d'Eva cette dame. C'est à cela que je vaux mon exceptionnel sang-froid, consciente que c'est Eva qui payerait les pots cassés de tout écart de conduite de ma part, mais franchement, il y en a qui se sont pris des "tartes dans la gueule" pour moins que ça! Et puis franchement, je ne comprends pas. On ne peut pas reprocher à quelqu'un d'avoir TROP travaillé! C'est surnaturel comme réflexion! 

Franchement, je suis déçue. Pour Eva bien sûr, qui avait fait son travail avec motivation et application, mais aussi pour moi et pour nous tous car chacun de Tom, maman et moi avait accompagné Eva dans ses recherches. C'avait été l'occasion d'évoquer des souvenirs, parfois même antérieurs à sa naissance. C'était un exposé sur la France dont Eva se sentait proche, parlant des endroits qui avaient jalonnés sa petite vie jusqu'à cet été. Déception, mais aussi colère devant l'acharnement de cette maîtresse sur des enfants qui avaient à coeur de bien faire, et qui surtout avaient donné sans compter de leur temps de vacances pour réaliser un boulot de qualité. Que le travail soit ainsi dévalorisé me met hors de moi. Et enfin, je me trouve face à une grande incompréhension. Eva ne comprend pas ce qu'elle aurait du faire ni ce qu'elle doit faire maintenant, et je ne peux pas l'aider car j'ignore tout de ce que l'on attend de nous. 

En rentrant à la maison, nous racontons à Tom nos mésaventures, et il n'est pas plus tendre que maman dans ses réflexions. Heureusement, les petits cadeaux de Mamie Majo sont là pour remonter le moral des troupes et faire oublier cette première journée éprouvante. En fin d'après-midi, le temps presse pour commander les billets d'avion de maman. Elle reviendra nous voir après Noël, mais elle a un peu tardé à se décider. En réalité, elle attendait que les prix baissent, mais ils se sont tout au contraire envolés, sans même parler des billets de train. C'était prévisible car les destinations-soleil peu onéreuses au moment de Nouvel An sont toujours prises d'assaut. Du coup, la facture est salée!

Quand arrive enfin le moment de se coucher, c'est à mon tour d'être patraque. Bon, ben il faut croire que Tom a davantage du être la cible d'un virus que d'une intoxication alimentaire. Mon ventre est très mécontent et la nuit s'annonce longue, si on compte que je vomis à peu près toutes les heures. Je suis transie de froid malgré Thomas qui me serre et il m'est impossible de dormir tant je me sens nauséeuse. Je sens que ça va être très dur de me lever et pourtant, pas le choix.Tom doit déposer maman à l'aéroport au même moment où les filles doivent aller en classe. Et puis Sacha va à la garderie aujourd'hui.

Je m'extirpe du lit à grand mal et je sens bien que ça ne va pas. Et encore, c'est un doux euphémisme. Je suis courbaturée et frigorifiée, j'ai l'impression d'avoir été rouée de coups et j'ai l'estomac résolument noué. Le tout sans même parler de ma fatigue. Je m'interroge: comment vais-je faire pour résister jusqu'à ce soir? Car ma journée est chargée: courses le matin, devoirs d'espagnol que j'ai négligé de faire ce week-end pour passer du temps en famille, et cours cet après-midi! Bou! Et dire que je n'ai qu'une seule envie: retourner me coucher!

Au petit déjeuner, Tom a retrouvé du poil de la bête, et ce malgré une petite nuit. En revanche, Eva n'a pas très faim et ne semble pas au mieux de sa forme. Seule Jeanne est gaie comme un pinson. Je suis incapable de porter quoi que ce soit à ma bouche et Eva n'est pas animée d'un grand appétit non plus. Je lui demande si elle est bien sûre de vouloir aller en classe, car il est inutile qu'on me rappelle en milieu de matinée pour venir la chercher. Mais elle est décidée. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, il peut et il fait froid! Rendez-vous compte, il nous faut mettre des manches longues!!! A croire que l'on est en automne!!! 

Au milieu de tout ça, nous échappons au moins à l'amertume des au revoir. J'appréhendais un peu le départ de maman, car nous n'allons plus nous revoir d'ici à Noël. C'est proche et loin à la fois... En tout état de cause, j'ai toujours un gros pincement au coeur quand ma maman nous quitte. Sauf ce matin, trop absorbée que je suis par mon malaise général et mon mal de bide en particulier!!! Je suis bien contente que ce soit Thomas qui aille la déposer à l'aéroport, car le hall des départs est vraiment propice aux larmes. Je me souviens des pleurs de Jeanne lorsque nous avions tous été raccompagner Franck. Franchement, je crois que Tom est moins sensible que moi aux séparations et ce n'est pas plus mal d'épargner cela aux enfants.

Nous partons tous quasiment en même temps. Je rassemble mes quelques forces pour habiller le petit bonhomme et préparer ses affaires. Cela m'arrange bien qu'il aille à la garderie car je ne sais même pas comment j'aurais fait pour m'occuper de lui de façon décente. Sur le chemin de l'école, j'ai l'impression d'être dans le coma. Je suis si fatiguée qu'à plusieurs reprises, j'ai manqué de m'endormir au volant. Sur un trajet de quinze minutes, rendez-vous compte!!! Je me suis fait peur plusieurs fois et je continue à grelotter malgré le siège chauffant dont je sais qu'il est bouillant. J'arrive de peu à éviter de me vomir sur les genoux: vraiment, ça ne va pas fort. Je n'ai même pas le coeur d'accompagner mes filles comme chaque matin jusqu'à la grille. Je les suis du regard pour être sûre qu'il ne leur arrive rien, puis je m'en vais déposer mon Sacha. A la garderie, j'assaye d'afficher une certaine bonne humeur, mais franchement, je suis soulagée de pouvoir me décomposer à nouveau quand je retrouve le confort douillet de ma voiture.

Mes courses m'attendent, mais je sens bien que ça ne va pas le faire! Maman a raison, cela pourra sans problème attendre demain. Il est bien plus raisonnable de rentrer pour me reposer. A chaque feu rouge, je me dis que si mon arrêt dure deux minutes, j'ai le temps de faire une micro-sieste. De toute façon, les gens de derrière se chargeront de klaxonner furieusement si j'en venais à m'endormir trop profondément! C'est quand même dingue de se sentir naze comme ça. Dire qu'il y a 24 heures à peine, je pétais la forme et je déjeunais copieusement avec ma mamounette!

Sitôt rentrée, j'enfile un bon gros pyjama surmonté d'une polaire, et je saute dans mon lit. Enfin je me traîne juste dans mon lit plus exactement. Il faudrait que j'avale quelque chose ou au moins que je boive, mais franchement, c'est au dessus de mes forces. D'autant que mes vomissements n'ont toujours pas cessé. Je ne prends pas non plus la peine de prendre ma température. De toute façon, que m'apprendra le thermomètre que je ne sache déjà? Un Doliprane, je programme mon réveil, et dodo! Je dors sans discontinuer toute la matinée. C'est mon réveil qui me sort des limbes et j'ai l'impression d'aller un peu mieux. Je traîne au maximum, mais à un moment donné, je ne peux plus reculer. Je me maudis d'avoir attendu la dernière minute pour faire mes devoirs. Mais je refuse de louper le cours d'aujourd'hui. Je n'ai le droit de louper que trois cours. Et franchement, ça va vite. Pour peu que l'un des gamins soit malade jeudi, je ne pourrai pas assister à ma leçon, alors aujourd'hui, même sur une civière, j'irai.

Aussitôt levée, je réalise qu'il n'y a pas eu tant d'amélioration que ça mais il faudra faire avec. Déjà la pluie a cessé, c'est toujours ça. En arrivant en cours, je me tiens bien à distance des autres. Si je suis temporairement habitée par un virus, il serait sympa de ne pas refourguer la chose à la Terre entière. Ascension m'interroge pour savoir comment je vais et, sans surprise, je lui réponds que j'ai connu mieux. Elle me confirme que j'ai la tête des mauvais jours et du coup, elle me laissera tranquille pendant toute la durée de la classe. Je suis dispensée d'être interrogée toutes les trois minutes aujourd'hui et je lui en suis extrêmement reconnaissante. Je rentre directement après à la maison. Il me reste un quart d'heure de marge avant d'aller chercher les petits, 1/4 d'heure dont je profite pour avaler un thé chaud, lovée dans mon lit. 

Je récupère mes filles, ne laissant personne m'approcher ou me faire la bise. Maîtresse Ana me confirme ce que je savais déjà: Eva n'est vraiment pas bien. Il ne faudra pas qu'elle s'étonne si toutefois la cocotte est absente demain. Puis je retrouve mon Sacha, et zou! Tout le monde à la maison! Sitôt arrivés, les filles font bravement leurs devoirs, tandis que je m'emballe dans ma grosse couverture toute douce pour m'allonger sur le canapé. J'essaye de garder une oreille attentive pour surveiller les faits et gestes de Sacha, mais je suis exténuée. Une fois ses devoirs finis, Eva et sa migraine vont se coucher. Restent Jeanne et Sacha. Ma Nenette, habituellement si prompte à faire le bébé, met un point d'honneur à encadrer son frère sans que je lui demande rien. C'est fou comme les enfants savent adapter leur comportement en fonction des situations.

Aussitôt que possible, j'emmène mon petit bonhomme a bain et les filles font de même de leur côté. Il n'est même pas 19h quand le petit monsieur passe au dîner. Pour Eva et moi, impossible d'avaler quoi que ce soit. Jeanne se contente d'un Kiri et d'un morceau de pain, et je lui sais gré de ne pas faire la difficile ce soir. 19h30: tout le monde au dodo. 

19h40: plus de son, plus d'images. Bonne nuit les gens...

Publicité
Publicité
Commentaires
L
Chouette les churros c'est bon avec le chocolat épais. Voici la recette<br /> <br /> https://espanaencasa.com/fr/chocolate/4582-valorcao-chocolat-en-poudre-500gr-pour-les-churros-8410109000528.html
L'aventure à l'espagnole...
  • Par ce blog, nous espérons partager avec tous les étapes, les surprises, les découvertes mais également notre quotidien et aussi sans doute les "coups de moins bien" qui jalonneront cette parenthèse espagnole de 3 ans...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 4 048
Pages
Publicité